Historique de l’AS Sismob

Les sismologues des laboratoires français disposent de sismomètres mobiles depuis le début des années 90 et la création des premiers réseaux de stations sismologiques du laboratoire, intitulés Lithoscope, et RAM (Réseau Accélérométrique Mobile). Ces deux réseaux étaient respectivement utilisés dans le cas de campagnes de mesures dédiées à l’imagerie de la lithosphère continentale, et à l’étude d’aléa sismique. A la fin des années 90, le besoin exprimé d’enregistrements à large-bande passante pour les études de structures et de sources a mené à la création du RLBM (réseau large-bande mobile). Enfin, le parc IHR a été créé au début des années 2000 pour l’imagerie haute-résolution des structures à risque (failles, volcans, mouvements de terrain, etc.).

C’est en 2006 que les quatre parcs ont été fédérés dans SisMob, avec pour objectifs essentiels une meilleure lisibilité et une rationalisation du fonctionnement. Cette fusion avait aussi pour ambition de faciliter la modernisation du parc et son extension pour permettre aux sismologues français d’être des partenaires crédibles dans de futurs projets européens ou internationaux. Le développement de SisMob a naturellement été intégré au projet d’infrastructure de recherche nationale Epos-France (ex Résif) dès son émergence. Puis SisMob est devenu l’antenne sismologique mobile de Epos-France (ex Résif) en 2010.

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